Thé veuri étrange stori eau feu Cap Tain le Brie taine.

Publié le par Magnange

Voici la suite et fin du premier chapitre de ma fiction sur Captain Britain.

Chapitre 1 ou Prologue : La naissance des mites.


Vie ? Mort ? Des mots lourds de sens dans notre société, des mots vains qui différencient l’homme de l’animal. Suis-je encore un homme moi pour qui ces mots n’ont plus de sens ? Où suis-je ? Je ne sais pas. Qui suis-je ? Je ne le sais plus mais j’ai quelque chose de plus que le simple humain, je sais où je vais, et la raison de ma présence en ce monde. Avant d’oublier jusqu’à mon existence, l’on me nommait Brian et j’étais le dernier d’une lignée ancestral, celle des Braddock. Ancestrale ? Ce mot me faisait déjà rire enfant mais pas pour la bonne raison. Je ne comprenais pas en quoi l’on pouvait être fier d’avoir une famille "vieille" moi qui vivait avec extase ma jeunesse. Si seulement j’avais su que la blague familiale se reposait sur la faiblesse du mot ancestral qui aurait pu, dû être remplacé par le mot millénaire. Tout ceci est lié au secret de famille, toutes les familles des plus modestes au plus nobles en ont un alors pourquoi pas la mienne, mais ce secret je vous le livrerai un peu plus tard car pour le comprendre je dois vous parler un peu plus de moi.

Tout a commencé à l’âge de mes quin… non de mes trois ans. Mon père m’avait offert un fleuret miniature et je lui avais fait la promesse de profiter de mon temps libre afin de m’entraîner pour devenir le plus grand escrimeur de tous les temps. La postérité dira si je ne l’ai pas trahi, même si ce n’est pas là le plus important à moins que vous vouliez étudier ma personnalité et savoir comment l’auteur va me caractériser. Sans le savoir je venais de mettre mon destin en marche.

 
Tout jeune, je me savais déjà différent, mon intelligence et mon éducation m’avaient permis d’entrer à douze ans dans la prestigieuse université d’Oxford. Même si je savais que quelque chose me différenciait des autres, j’étais cependant très loin d’en imaginer la véritable raison.
 
Je ne vécus que dix-sept ans. J’aurais voulu vivre plus longtemps mais j’ai appris que tout est prévu de longue date pour les gens comme moi, alors pourquoi regretter ? L’année de mes dix-sept ans est certes celle où je suis mort mais elle fut aussi celle où je reçus l’héritage de ma lignée, celle des rois. Ne voyez pas ici quelques vantardises de ma part. Mon esprit n’était libre que lors de mes travaux dans le laboratoire d’études. J’oubliais dans le travail ma grande timidité et ma différence d’âge avec mes « petits camarades ». Je me souviens d’un projet qui m’avait permis de gagner quelques crédibilités et de rencontrer… hum, je ne pensais pas un jour faire preuve de nostalgie.
 

J’étais donc un anglais de dix-sept ans, intelligent et cartésien, qui avais un besoin irrépressible de faire ses preuves. Je ne croyais donc pas à tous ces contes de fée que l’on vend aux touristes. Je me trompais donc… Ah ! Foin de figure de style pour brader mon histoire, je vais finir par m’endormir et vous aussi. Entrons dans le vif du sujet ! Je suis mort lors d’une expérience qui a mal tourné ou plutôt qui a été sabotée. Mais ce n’est pas le propos. Le laboratoire entier a explosé m’emportant moi et ma famille. Revenant des morts, je n’existerais que pour la vengeance… En tout cas, je n’ai pas perdu mon ‘’humour’’, ce qui est rassurant. Non, il n’y a que moi qui mourus à la suite de cet accident. Plus de mort n’apporterait rien à mon récit selon mon agent, euh… mon scénariste.

 

Je suis donc mort, je vois une lumière et je ne sais pas vraiment quoi faire d’autre, je m’en rapproche. C’était Elvis qui avait oublié d’éteindre les phares de sa Cadillac rose. Après avoir échangé de brèves paroles, il m’indiqua le nord et me dit que quelqu’un d’important m’attendait.

 

Stonehenge, un lieu magique ou une balise extra-terrestre selon les films, bandes dessinées, dessins animés, livres, légendes orales, télévision… Mon corps gisait en son centre, corps qui avait normalement été pulvérisé par l’explosion. Mais pour une raison inconnue, je me retrouvais… je ne sais pas, je ne peux décemment dire que j’étais vivant. J’en avais pourtant tous les symptômes. Un pouls régulier, une conscience du monde environnant et de mon corps, corps qui paraissait d’ailleurs en parfait état. En ouvrant les yeux à l’orée de ma vie nouvelle, je vis un homme posant sur moi un regard plein de compassion.

 

«    -     Je suis Merlin, me dit-il tout simplement, et tu es mon champion.

-         Où… où est votre baguette ? lui répondis-je avec ironie.

-         Je pensais que ce simple habit blanc et or suffirait. Le folklore a la dent dur, finit-il tout en disparaissant dans un flot de fumée. »

 

Le temps de m’adosser à une pierre pour me reposer, le ciel commença à s’assombrir et les nuages à se rapprocher pour former le visage de l’homme qui venait de m’accueillir.

 

«    -     Je suis Merlin, le tout puissant enchanteur, dit-il d’une voix divine. Moi, Merlin a        décidé que toi, Brian sera mon champion. Depuis toujours, mon chevalier protège ce monde du mal !

-         Mais je suis mort, cette terre n’est plus la mienne.

-         Oh vous savez de nos jours, la mort se soigne bien.

 

La légèreté de son discours couplé à sa grosse voix théâtrale rendait la scène comique, mais je n’étais pas vraiment en état de rire.

 

-         Enfin dans ton cas, Brian… tu permets que je te tutoie ?

 
J’étais médusé, mon radeau à la dérive.
 

-         Ou… oui, balbutiais-je.

-         Bien ! Je disais que dans ton cas, tu n’es pas vraiment revenu à l’identique.

-         Je ne suis donc plus Brian Braddock, dis-je d’un air résigné.

-         Tu es bien plus encore. Tu es à présent mon champion, le champion de la lumière. Tu es un être de magie.

-         La magie n’est qu’illusion, tour de passe-passe et merchandising.

-         Non, moi c’est Robert, Merchandising c’est mon cousin, dit un Korrigan qui passait par là. Il venait d’apparaître de derrière un des menhirs qui soutiennent Stonehenge.

-         Que… ?

-         Oh ne t’inquiètes pas, dit le roi des fous, il n’est là que pour observer la scène afin de la conter aux autres êtres de la forêt.

-         Un archiviste ? dis-je en essayant de me rattacher à quelque chose de concret.

-         Ouhla, le nouveau est un septique, un monsieur la science, dit le petit être en mimant un scientifique un peu prétentieux. Il va falloir apprendre que l’homme est loin d’être tout seul sur ce monde, apprendre à ne pas savoir…

-         Apprendre à ne pas comprendre, finit Merlin un soupçon de bonheur mélancolique dans la voix encore exagérément théâtrale, avant de se raviser et de prendre une voix plus dure. Ne sois pas si dur avec lui. C’est mon choix.

-         Et nous le respectons. Mais arrête les effets pyrotechniques, ça use.

-         Bien dit le magicien dans un grondement de tonnerre. »

            Je me souviens ensuite de m’être retrouvé dans le noir, un noir complet sans le moindre filet de lumière. J’ai longtemps dérivé dans ce néant, peut-être une minute ou deux après tout. Le temps ne semblait y exister. J’ai quand même profité de ce temps pour faire un point sur ma situation. Elle passait de plus en plus loufoque à possible et de possible à réelle. Mort pas mort, rêve ou pas rêve, je doutais jusqu’à mon existence et j’en doute encore. Quelques années, mois, semaines, jours, heures, minutes, secondes plus tard… je me tenais debout dans un Stonehenge antique avec en son centre une épée plantée dans la pierre et derrière elle, Merlin me faisant signe d’avancer. A chaque pas que je faisais, apparaissait un nombre incalculable d’êtres magiques, de lutins, d’elfes, de fées, de géants…On aurait dit une grande fête païenne comme il n’en avait plus eu depuis longtemps. L’évènement du siècle.

 
«    -     Viens prendre l’épée, mon champion.

-         Ne me dîtes pas que c’est Excalibur, quand même, ironisais-je, cachant ainsi à mes hôtes mon état de nerf et ma timidité.

-         Je ne te le dirais pas, même si j’aurai bien voulu faire quelque chose de plus solennel, finit-il en bougonnant. »

 

            J’empoigna alors le manche et il y eu des « oh ! » puis des « ah ! » quand je commençais à la désolidariser du roc. Il y eu des « oh ! » ohoh et des « ah ! » ahah et je dis oh « oh ! » et je dit ah « ah ! » et je dis oh oh ah « oh oh ah ! », la foule était en délire, il me fallait finir vite. Le pouvoir commençait à affluer dans mes veines. Je sentais mon corps changer, ce n’est pas sale juste enivrant. Je sentais mes muscles grossir et gagner en force, je sentais une agilité et une souplesse nouvelles. Je sentait, non je ne sentais plus le… le sol. Je volais, le rêve de l’humanité se réalisait en moi. Je voyais comme je n’avais jamais vu, c’est peut-être bête et pas tellement original mais j’ouvrais les yeux sur le monde pour la première fois. Je voyais enfin toute la complexité de celui-ci.

 
Je devenais le Captain Britain.

Publié dans Fictions X-Men.

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C
Au risque que tu te mettes à évacuer toute l'eau de ton corps par des larmes (comme ça tu pisseras moins) je tiens à te dire que je n'ai pas trop appécier cet écrit. Ceci est du à l'humour que je trouve mal géré ainsi qu'à vouloir faire de brian un personnage conscient de nêtre qu'une création dans tes mains dégoutantes.Désolé
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M
Bah le deuxième point est un peu la base de l'histoire donc bon... Pas grave, je continuerais quand même, si jamais j'ai le temps.